Je suis Alexandre, j'ai 26 ans, et j'ai un parcours dans le domaine de la formation des adultes. Je suis français mais je ne viens pas du tout du nord, donc je suis venu dans la région spécifiquement pour être volontaire à Wattrelos, et pour découvrir la région. Je suis arrivé en octobre, et mes 6 mois de volontariat se terminent en avril.
Qui es-tu et pourquoi as-tu choisi d'être volontaire aux centres sociaux de Wattrelos ?
J'ai choisi de venir à l'ACSW pour plusieurs raisons. La première, c'est pour les projets auxquels l'association participe : que ce soit PACE, EYES, SBS ou VRAC, ces projets sont tous reliés de près ou de loin à l'accès à l'emploi, à la montée en compétences, et à la scolarité. En tant que professionnel de l'éducation, je trouve ces sujets passionnants !
De plus, le volontariat Interreg est une très bonne opportunité pour découvrir à la fois le travail dans une association locale, et les impacts de la coopération territoriale européenne directement sur la vie des habitants.
Quelles sont tes principales missions en tant que volontaire ?
De manière générale, j’assiste les chargés de projet européens pour la mise en œuvre des projets dans les centres, et la dissémination. Concrètement, je travaille surtout avec les salariés de l’association et avec les partenaires internationaux, et moins avec les usagers. Les activités sont assez variées : Participer à des réunions et des ateliers, recenser des besoins de formation… Je participe aux remontées de dépenses, à l’identification de partenaires potentiels, à la communication…
J’ai aussi traduit plusieurs documents (les notes d’intention des projets, des rapports…) que ce soit à destination des salariés de l’association, ou pour nos partenaires.
Pour mener à bien un projet interreg, il faut mettre en œuvre toute une série de compétences variées… donc je me considère comme une ressource supplémentaire pour les chargés de projets dans leurs missions quotidiennes.
Qu’as-tu appris pendant ces quelques mois à l’ACSW ?
J’ai découvert le travail dans une association, dans toute sa complexité. J’ai aussi pu me familiariser avec le travail et les services des centres sociaux, et j’ai réalisé que dans ces lieux « historiques » l’innovation existe aussi.
J’ai évidemment appris beaucoup sur la coopération territoriale européenne, que je ne connaissais pas du tout ! Une telle diversité de sujets, d’approches, de publics, et de partenariats, c’est vraiment très riche.
Au niveau de mes compétences, j’ai appris à naviguer dans le millefeuille que représente un projet européen, pour faire le pont entre les travailleurs sociaux et les partenaires internationaux.
Déjà des idées pour la suite, après l’ACSW ?
Mon volontariat se termine en avril. Ensuite, j’aimerai bien revenir dans le domaine de la formation, en entreprise ou pour une autre structure. Rien de précis pour le moment… Mais je garde la richesse de mon expérience à l’ACSW dans mes bagages !